Retards de paiement, et si c’était évitable ?

Comment éviter retards de paiement

1 facture sur 7 de PME subit un retard de paiement. Si la durée moyenne des retards diminue depuis ces deux dernières années, elle reste très problématique pour les petites entreprises qui sont des dizaines à fermer leurs portes chaque année en raison de retards de paiement. Alors comment éviter le pire ? Comment vous prémunir face aux retards de paiement tout en évitant le sentiment de harcèlement pour votre client et la perte de temps pour vos employés ?

Selon la dernière enquête menée par la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment, la CAPEB, la longueur des délais de paiement clients est, pour 40% des répondants le premier facteur de tensions sur la trésorerie des entreprises (pour 40 % des répondants) devant les impayés et la nécessité de financer la croissance. Si le nombre de défaillances est en recul sur 2018, leurs conséquences sont toujours aussi graves puisqu’elles touchent principalement des TPE du bâtiment qui n’ont que très rarement la trésorerie suffisante pour absorber les décalages de paiement de leurs clients. Les entreprises qui en ont les capacités vont quant à elles devoir compenser le manque à gagner transitoire en utilisant leur marge ce qui affaiblira leur trésorerie et réduira leur capacité d’investissement et de développement.

 

Repérer les mauvais payeurs

Avant d’entamer une relation commerciale, vérifiez la santé du client et faites une croix sur le client à risques. Pour les identifier, renseignez-vous sur leur profil. Le client vous paraît stable ? Alors vous pouvez honorer la commande, mais attention si celle-ci vous demande d’engager des sommes importantes au vu de votre trésorerie, mettez en place un système de paiement avec acompte. En cas de défaillance de votre client, cet acompte encaissé limitera les dégâts.

 

Eviter les erreurs bloquantes

D’après le dernier baromètre trimestriel Médiateur des entreprises-Sidetrade, 14 % des factures émises par les PME sont non conformes et donnent lieu à des litiges mettant en moyenne 47 jours à être résolus. Erreur de montant, de quantité, d’adresse ou numéro de téléphone… autant d’anomalies qui semblent minimes mais qui conduisent à la mise à l’écart, ou au blocage, de factures par le donneur d’ordre. Bien souvent, le prestataire n’étant pas informé du blocage de sa facture, il attend la date limite de paiement pour relancer et apprendre qu’il devra rééditer sa facture. Une réédition qui peut lui faire perdre à nouveau jusqu’à 60 jours. Minimisez donc le risque d’erreur sur vos factures en vous outillant des solutions numériques nécessaires.

 

La dématérialisation, une obligation bientôt légale

Votre entreprise utilise encore les tableurs Excel pour ses factures ? Vous travaillez pour des organismes publics ? Si c’est le cas, sachez qu’au-delà de l’intérêt évident en termes d’efficacité à passer au digital, la dématérialisation de vos factures sera bientôt obligatoire. La date butoir pour l’équipement de votre entreprise est fixée au 1er janvier 2019 si vous comptez plus de 10 salariés, et au 1er janvier 2020, si vous avez moins de 10 employés. Reste alors à choisir le bon outil, adapté à votre activité et à son développement.

 

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